Chaque matin quand j’ouvre la porte de la chatterie, je n'ai même pas le temps de poser mon sac avant d’entendre trois miaulements perçants et insistants qui exigent mes caresses et qui les exigent sur le champ! Ces miaulements proviennent de trois petites chattes: Buni, Miel et Pinki qui par bonheur (ou malheur) se retrouvent chez nous, à Scooby. Pour le moment nous les gardons dans la zone de quarantaine, isolées des autres chats, jusqu'à ce qu'elles aient gagné du poids. Elles sont bien entendu très contentes de recevoir de la nourriture mais ce qui compte par-dessus de tout pour elles est de recevoir des caresses, plein de petits bisous et pouvoir aller dehors avec vous et gambader sur l'herbe.
Buni et Miel partagent la même cage et elles s’adorent. Elles dorment toujours blotties l’une contre l’autre et elles se font des câlins toute la journée. Buni avec son pelage de tigre gris est venue chez nous avec son frère, il y a un mois. Ils étaient en mauvais état et tristement son petit frère n'a pas survécu. Aujourd'hui, elle est en pleine forme et ne cherche qu’à jouer !
Miel est arrivée avec un traumatisme très grave à une de ses pattes arrière, probablement causé par une voiture ou une moto. Elle a été opérée et elle va mieux mais elle va sûrement boiter de cette jambe. Miel est un jeune chaton calme et doux d’environ 6 mois.
Pinki est la plus petite. Elle a été trouvée dans une maison en ruine à Cuellar. Elle est née là-bas mais sa mère a été tuée dans un accident de la route et personne ne s’est occupée de Pinki par la suite. Une gentille dame lui donnait un peu de lait jusqu'à ce qu'on informe Carolina de sa situation. Elle l'a alors ramenée ici chez Scooby. A son arrivée, elle était très maigre mais à présent elle s’est bien remise et elle mange bien. C’est Pinki la plus exigeante des trois; elle veut toute votre attention, vos câlins et vos bisous - tout le temps !
Voici l’histoire des “petits miaulements” de Scooby. Ce sont ces petits miaulements qui me font lever le matin toujours avec un grand sourire, car je sais qu'ils m’attendent.
Irène
Irène
