Mon réveil sonne à 3h du
matin et marque le début de ce qui va devenir une longue journée. Il faut
d'abord que je quitte Salamanque pour rejoindre Medina del Campo où je prendrai
le camion qui ramènera les chiens sauvés au cours de mon voyage. Un problème
survient déjà, mais il ne nous arrêtera pas: la courroie de transmission de la
voiture que je conduis pour aller à Medina se casse alors qu'il me reste 27 km
à parcourir pour arriver à Scooby. J'appelle l'assistance routière à 3h45 et à
5h les choses sont arrangées. Je monte dans le transport pour entamer un voyage
de plus de 1.600 km qui nous mènera jusqu'à Séville, Huelva, Badajoz et Caceres
avant de retourner à Medina del Campo.
8h15. Première arrêt à
Santiponce: une mère de famille, sa fille et 2 jeunes filles nous apportent 6
galgos, parmi eux un galgo à l'épaule fracturée, ainsi qu'un chiot de 6 mois
qu'elles ont trouvé lorsqu'il était tout bébé et qu'elles ont nourri au
biberon. Accueillir les premiers rescapés d'une longue liste est un moment à la
fois triste et plein d'espoir.
10h. Deuxième arrêt à Séville où nous pensons prendre en charge 12 galgos, hélas 9 d'entre eux manquent à l'appel car le galguero n'est pas au rendez-vous. Je regarde le visage d'une jeune fille en pleurs car elle pense au destin tragique de ces 9 galgos, nous n'en prenons donc que 3 et nous essayons de rester en contact afin de pouvoir sauver les 9 autres plus tard, ce qui ne s'est malheureusement pas réalisé.
12h40. Arrivée à Ingueros, Huelva où une personne que je connais m'attend. 7 chiens supplémentaires montent dans le camion. Nous rejoignons une fourrière dans laquelle se trouvent 10 podencos que nous devons sortir de là le plus rapidement possible. Après 30 minutes de conduite nous arrivons sur le site … et aucune trace de ces 10 chiens! Nous allons faire tout notre possible pour sortir le plus grand nombre de chiens de cet endroit et maintenant, il faut que je vous décrive ce que j'ai vu de plus horrible depuis que j'ai commencé à travailler pour les refuges. Je ne vois que des chiens qui ont la peau sur les os, je vois la terreur, la gale, beaucoup de gale, 5 chiens de grande taille avec une pincée de nourriture qui aurait convenu à un chihuahua, encore des squelettes et encore de la gale. Mon Dieu quand je pense comment nos chiens sont soignés au refuge (de Scooby) … - au moment où j'écris ces lignes j'ai les larmes aux yeux - Je vois un pitbull qui n'a que le nom de pitbull, il devrait peser environ 35 kg et il n'en fait que 7. Il a une horrible blessure sur le dos, son état est pitoyable et je me demande où sont les vétérinaires de cet endroit? (J'ai appris à la fin de la journée que le pauvre chien est mort, certainement de faim). Nous continuons la visite de la fourrière et nous entrons dans la zone 6, encore plus affreuse. J’aperçois 2 squelettes, l'un vient de donner naissance et l'autre, une bodeguera, deviendra également bientôt mère. Je ne sais pas comment les petits du premier squelette pourront marcher, ils ont tellement faim … Je sais que la petite bodeguera va donner vie car elle porte un ventre protubérant sur son squelette. Que va-t-elle devenir? Et ses chiots? Encore de la gale et encore de la faim, que se passe-t-il ici? Je dois rester fort car la jeune fille qui m'accompagne n'arrête pas de pleurer. Nous voulons sortir le plus de chiens possible mais seuls ceux qui portent une puce d'identification ont le droit de venir avec nous … très malin car sur les 200 chiens qui se trouvent là, nous ne pouvons en sauver qu'un … le seul qui porte une puce d'identification, en leur payant bien entendu la taxe correspondante! Je ne peux rien dire au responsable de cet endroit afin de ne pas ruiner le travail de la jeune fille qui habite dans le voisinage … ils ne la laisseraient plus entrer et elle ne pourrait pas continuer son magnifique travail de sauvetage d'animaux que cette fourrière voue à l'euthanasie. Il est probable que les 10 podencos que nous espérions prendre ont été tués de cette manière!ère. Ceux qui me connaissent savent que je n'hésite jamais à dire ce que je pense mais dans ce cas, il faut que je me taise ... Je quitte l'endroit en espérant que notre fidèle amie arrivera à sauver la petite bodeguerra enceinte. J'apprendrai plus tard qu'elle a donné naissance et qu'elle a mangé ses petits, car il fallait bien qu'elle mange quelque chose …
16h45. Arrivée à Badajoz pour un arrêt rapide, propre et bien organisé par les gens de cet endroit, nous montons 11 galgos dans le camion, un seul est en mauvais état.
18h: Dernier arrêt à Caceres où 2 filles et 4 galgos m'attendent. Elles s'inquiétaient car en décembre dernier, nous n'avions pas pu prendre les 10 galgos qu'elles avaient réunis pour nous. Cette fois elles sont soulagées de pouvoir nous remettre ces 4 galgos.
21h: me voici de retour à Medina et chaque chien est placé dans son enclos respectif.
10h. Deuxième arrêt à Séville où nous pensons prendre en charge 12 galgos, hélas 9 d'entre eux manquent à l'appel car le galguero n'est pas au rendez-vous. Je regarde le visage d'une jeune fille en pleurs car elle pense au destin tragique de ces 9 galgos, nous n'en prenons donc que 3 et nous essayons de rester en contact afin de pouvoir sauver les 9 autres plus tard, ce qui ne s'est malheureusement pas réalisé.
12h40. Arrivée à Ingueros, Huelva où une personne que je connais m'attend. 7 chiens supplémentaires montent dans le camion. Nous rejoignons une fourrière dans laquelle se trouvent 10 podencos que nous devons sortir de là le plus rapidement possible. Après 30 minutes de conduite nous arrivons sur le site … et aucune trace de ces 10 chiens! Nous allons faire tout notre possible pour sortir le plus grand nombre de chiens de cet endroit et maintenant, il faut que je vous décrive ce que j'ai vu de plus horrible depuis que j'ai commencé à travailler pour les refuges. Je ne vois que des chiens qui ont la peau sur les os, je vois la terreur, la gale, beaucoup de gale, 5 chiens de grande taille avec une pincée de nourriture qui aurait convenu à un chihuahua, encore des squelettes et encore de la gale. Mon Dieu quand je pense comment nos chiens sont soignés au refuge (de Scooby) … - au moment où j'écris ces lignes j'ai les larmes aux yeux - Je vois un pitbull qui n'a que le nom de pitbull, il devrait peser environ 35 kg et il n'en fait que 7. Il a une horrible blessure sur le dos, son état est pitoyable et je me demande où sont les vétérinaires de cet endroit? (J'ai appris à la fin de la journée que le pauvre chien est mort, certainement de faim). Nous continuons la visite de la fourrière et nous entrons dans la zone 6, encore plus affreuse. J’aperçois 2 squelettes, l'un vient de donner naissance et l'autre, une bodeguera, deviendra également bientôt mère. Je ne sais pas comment les petits du premier squelette pourront marcher, ils ont tellement faim … Je sais que la petite bodeguera va donner vie car elle porte un ventre protubérant sur son squelette. Que va-t-elle devenir? Et ses chiots? Encore de la gale et encore de la faim, que se passe-t-il ici? Je dois rester fort car la jeune fille qui m'accompagne n'arrête pas de pleurer. Nous voulons sortir le plus de chiens possible mais seuls ceux qui portent une puce d'identification ont le droit de venir avec nous … très malin car sur les 200 chiens qui se trouvent là, nous ne pouvons en sauver qu'un … le seul qui porte une puce d'identification, en leur payant bien entendu la taxe correspondante! Je ne peux rien dire au responsable de cet endroit afin de ne pas ruiner le travail de la jeune fille qui habite dans le voisinage … ils ne la laisseraient plus entrer et elle ne pourrait pas continuer son magnifique travail de sauvetage d'animaux que cette fourrière voue à l'euthanasie. Il est probable que les 10 podencos que nous espérions prendre ont été tués de cette manière!ère. Ceux qui me connaissent savent que je n'hésite jamais à dire ce que je pense mais dans ce cas, il faut que je me taise ... Je quitte l'endroit en espérant que notre fidèle amie arrivera à sauver la petite bodeguerra enceinte. J'apprendrai plus tard qu'elle a donné naissance et qu'elle a mangé ses petits, car il fallait bien qu'elle mange quelque chose …
16h45. Arrivée à Badajoz pour un arrêt rapide, propre et bien organisé par les gens de cet endroit, nous montons 11 galgos dans le camion, un seul est en mauvais état.
18h: Dernier arrêt à Caceres où 2 filles et 4 galgos m'attendent. Elles s'inquiétaient car en décembre dernier, nous n'avions pas pu prendre les 10 galgos qu'elles avaient réunis pour nous. Cette fois elles sont soulagées de pouvoir nous remettre ces 4 galgos.
21h: me voici de retour à Medina et chaque chien est placé dans son enclos respectif.
Voilà … 18h plus tard,
je suis satisfait du travail de groupe accompli dans chaque ville où je me suis
rendu, mais il me reste un goût amer en pensant aux 9 galgos que nous n'avons
pas pu sauver et aux images atroces de la fourrière que j'ai visitée. Merci
Scooby pour me permettre d'être un membre de votre grande famille et j'espère
une vie meilleure pour les animaux.
Hoober.
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=u_3TI_CKgVg&feature=youtu.be